Des livres & moi - élever nos enfants avec bienveillance
Tout les bienfaits de la Communication Non Violente appliquée à l’éducation. Ce mode de communication est à découvrir quand on devient parent parce qu’il facilite grandement l’expression et la satisfaction de nos besoins en tant que parents mais aussi ceux de nos enfants. C’est une situation win-win.
Marshall B. Rosenberg nous partage des situations qu’il a vécu en tant que père et ses réflexions sur certaines situations. Je suis persuadée que vous avez déjà vécu des situations similaires et peut-être vous êtes vous. fait ces mêmes réflexions.
Pour nous guider dans notre rôle de parent
Quand on devient parent pour la première fois on apprend sur le tas, et non seulement on apprend tous les jours (et oui nos enfants sont là pour nous faire progresser sur certains sujets) et avec chacun. Chacun de nos enfants est un professeur particulier dans sa matière, et pas toujours tendre (ils savent appuyer sur le bon bouton, celui qui dit “ignition” et qui vous fait décoller). Et parfois on aurait bien besoin d’un manuel ou juste de soutien et on n’a ni l’un ni l’autre.
la communication bienveillante un outil efficace
Ce petit livre devrait faire partie de la bibliothèque idéale des parents. Contrairement à d’autres livres d’éducation, il ne dit pas quoi faire ou ne juge pas. Il partage ce qu’il a observé, ses convictions et ce que lui fait. Bien sûr il nous donne des outils, mais à nous de nous les approprier car finalement derrière la communication non violente il y a nos besoins et nos valeurs. Car oui la véritable force de la communication non violente est qu’on apprend s’écouter et à reconnaître nos besoins, mais aussi à écouter ceux des autres.
éduquer nos enfants avec bienveillance - à méditer
(…) chaque fois que notre objectif consiste à amener une personne à adopter un comportement quelconque, il est très probable qu’elle s’y opposera, quoi que nous lui demandions et quel que soit son âge.
L’autonomie et la liberté sont des valeurs que je chéris, alors vous dire que je fais ma tête de mule quand on m’oblige à faire quelque chose est un euphémisme. Même si je sais le bienfondé de l’action, le simple fait d’être forcée à la faire me donne envie de me rebeller … et je suis une adulte ! Imaginez ce que cela peut donner pour un enfant dont le cerveau n’a pas fini de maturer et qui n’a pas encore tous les filtres et codes.
éduquer nos enfants, un travail d’équipe
Et si on se penche sur la question, que veut-on pour nos enfants : qu’ils fassent ce qu’on leur dit de faire sans réfléchir parce qu’ils ont peur de la punition voire de nous ? ou est-ce qu’on veut qu’ils le fassent parce qu’ils ont envie de coopérer et qu’ils voient que nos besoins et les leurs sont satisfaits ?
Nos enfants ont le droit d’avoir un avis différent du nôtre, et c’est OK. En revanche la manière dont le désaccord est exprimé est important : tout n’est pas acceptable, et il s’agit de poser des limites. Etre dans cette communication n’est pas de. la permissivité non plus, il y a un cadre, des règles. L’autorité n’est pas l’autoritarisme, la bienveillance n’est pas la démission, le lâcher prise n’est pas l’abandon.
Et surtout petit rappel
il n’y a pas de parent parfait comme il n’y a pas d’enfant parfait (et heureusement sinon on se ferait grave ch***). Même en temps que parent on a le droit à l’erreur et ce n’est pas grave !
Lisez ce livre, il vous apportera des outils pour votre parentalité ou à défaut des pistes de réflexion sur quel parent vous voulez être.
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