Stéphane Lhuillier, Hiccopampe - Coaching for Family - Paris 5

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Submergé.e par les obligations, la to-do list ? Et si vous vous accordiez (enfin) du temps

Est-ce que parfois telle Alice vous vous sentez happé.e par toutes les choses que vous avez à faire, toute cette to-do que vous voyez ou qui vous trotte dans la tête.

Vous arrive-t-il dès le matin d’avoir une des pensées suivantes :

“La journée vient de commencer et je suis déjà fatiguée”

“Quand je pense à tout ce que j’ai à faire aujourd’hui ! Je n’aurai jamais le temps de tout faire”

"Je ne vais pas y arriver. Comment vais-je faire ?"

“Et la machine qui vient de tomber en panne ! ce n’est vraiment pas le jour”

Vous êtes submergée : La to-do list se remplit vite

Dites-vous bien ceci : vous aurez toujours des choses à faire.

Un dossier à rendre, un RDV à honorer, une réunion à préparer, une machine à suspendre, un repas à faire, un nez à moucher, un jouet à réparer, des papiers à remplir …

Et bizarrement la to-do list se remplit mais ne se vide jamais. Comme Sisyphe avec sa pierre, quoi que vous fassiez, la liste ne cesse de se remplir et ne se vide jamais !

Courir après le temps ou S’accorder du temps ?

Parfois j’ai juste la sensation d’être comme le lapin d’Alice, à courir derrière le temps et j’aimerai bien avoir un retourneur de temps comme dans Harry Potter ou avoir le don d’ubiquité … ce n’est malheureusement pas possible.

Courir après le temps est non seulement vain mais surtout épuisant.

Avoir des to-do lists à rallonge aussi d’ailleurs, en plus c’est extrêmement démotivant de se dire “il me reste tout ça à faire ! je n’ai réussi qu’à faire 2 choses !” (soupir) ou de voir une liste encore plus longue qu’en début de journée.

Alors qu’est-ce qui est en mon pouvoir ?

Certes je n’ai pas le don d’ubiquité, mais j’ai un super-pouvoir quand même : celui de me dire “Je ne peux pas tout faire et c’est OK”, “Je ne peux pas tout gérer et c’est OK”, ce n’est pas grave ! Sisi je vous assure ce n’est pas grave : le monde ne va pas s’écrouler pour autant.

Facile à dire mais moins à faire. Rassurez-vous cela s’apprend, apprendre notamment à lâcher-prise et à prendre du recul. La sophrologie et/ou le coaching sont de précieux atouts dans cette démarche et cet apprentissage.

à l’impossible nul n’est tenu

Une de mes formatrices m’avait dit “mieux vaut fait que parfait”. Je suis perfectionniste et du coup j’ai une tendance à la procrastination parce que ça peut toujours être mieux … le résultat ? ce n’est pas toujours fait.

Cette petite phrase m’a servi et me sert tous les jours ! Un exemple concret : mon site internet n’est pas parfait (loin de là) mais il a le mérite d’être là. Je l’ai fait toute seule, je suis bien sortie de ma zone de confort pour le faire, j’ai appris beaucoup en le faisant. Mais à un moment j’ai dû prendre une décision : la décision de le rendre visible, de me rendre visible. J’ai dit STOP maintenant j’y vais même s’il n’est pas “fini” (le sera-t-il jamais ?) même s’il n’est pas parfait, j’appuie sur le bouton pour rendre mon site visible.

J’ai fait un choix : celui d’y aller, de passer à l’action et celui de prioriser aussi. Finalement était-il plus important d’avoir un site parfait répondant à mon cahier des charges très exigeant mais qui potentiellement n’existera jamais ou était-il plus important d’avoir un site qui fonctionne, qui est là et qui oui est perfectible ?

Prioriser c’est faire ce qui est important pour nous à un instant T, et ce qui est important pour nous n’est pas forcément ce qui est important pour Duboss, pour nos enfants ou notre conjoint.e, parfois ce qui est important pour nous c’est peut-être juste faire un câlin à son enfant parce qu’il en a besoin et nous aussi et laisser le téléphone sonner, parfois c’est peut-être prendre 5 minutes pour aller se calmer et respirer car la coupe est pleine et est sur le point de déborder.

Prioriser c’est aussi accepter

Accepter que nous ne sommes que des humain.e.s donc faillibles (et heureusement !), C’est accepter l’imperfection. C’est arriver à dire non, “je ne vais pas pouvoir le faire”, c’est arriver à dire à un moment “j’ai besoin de temps pour moi et c’est OK si je ne suis pas parfait.e si ma maison n’est pas une maison témoin”.

Pour prioriser, je fais des to-do lists mais surtout je tiens un bullet-journal. J’y ai noté plusieurs jours d’affilée une tâche que je n’ai (bien sûr) pas faite et bien peut-être que cette tâche n’était pas si importante ni urgente. J’ai d’ailleurs vu une différence entre les débuts du BuJo et maintenant : il y a nettement moins de choses de notées dans mon BuJo ;-) et vous savez quoi : je me sens bien mieux !

Moins de choses à faire, des journées qui me semblent dès le départ plus tenables en terme de rythme et d’échéances, et puis à la fin de la journée je suis plus contente de moi, du coup je suis davantage motivée.

Et dans mes to-do je marque des moments avec moi-même, des pauses que je m’impose pour tenir le rythme, le rythme d’une maman-de-3- entrepreneure-hyperactive-et-dontlemaritravaillebeaucoup. Et oui même les hyperactifs ont besoin de recharger leurs batteries ;-)

Déléguer, se faire aider et demander de l’aide

J’ai aussi appris à déléguer et à en partie me simplifier la vie. Oui j’ai quelqu’un qui m’aide pour les enfants et les devoirs, j’ai de la chance et j’en ai bien conscience. Je suis aussi moins pointilleuse sur le ménage et demande parfois à mes enfants de m’aider dans les tâches ménagères, là encore j’en ai conscience j’ai de la chance car ils m’aident volontiers.

Mettre le couvert, débarrasser leur couvert, passer l’aspirateur, m’aider à suspendre la lessive, ranger leur linge … ce sont autant de petites tâches dans lesquelles ils m’aident, qui me soulagent et ce sont aussi des moments que nous partageons et pendant lesquels nous parlons, rions. Car finalement la vie de famille c’est aussi ces moments. Mais pour cela j’ai aussi appris à demander et à exprimer mes besoins et ce que j’attendais, car bizarrement si je ne demande pas de l’aide et que j’attende qu’ils m’aident, je peux attendre … longtemps … et ruminer parce que franchement ça se voit que j’ai besoin d’aide 🤔 . Je suis certaine que cela vous parle.

Recharger les batteries

Recharger mes batteries passe par m’octroyer du temps, pas forcément beaucoup 5-10 mn peuvent suffire mais c’est mon moment à moi et rien qu’à moi. Je me mets en OFF pour tout le monde sauf pour moi. Ca peut-être prendre un café en regardant les arbres, écouter de la musique, lire un bon bouquin (mais pas pour le boulot), faire des exercices de sophro, faire un câlin à mon chat ou à mes enfants …

Me mettre en pause est une nécessité et m’aide à me redonner énergie, patience, motivation.

Alors quand est-ce que vous vous mettez en pause (surtout en cette période de confinement, d’école à la maison, d’incertitude quant à l’avenir toussatoussa) ?


Je ne résiste pas à vous mettre cette publicité de KitKat que je trouve brillante et qui fait écho à mon post