Stéphane Lhuillier, Hiccopampe - Coaching for Family - Paris 5

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"Les enfants sont les symptômes des parents"

Le comportement d’un enfant reflète ce que ressent son parent. Dit comme ça c’est un peu trash. Mais bien souvent si un enfant montre un mal être quel qu’il soit c’est qu’autour de lui il y a du stress. C’est ça manière d’exprimer les choses de manière souvent inconsciente car il ne sait pas toujours et n’a pas les mots pour le dire.

Dans mon cabinet il y a : Un parent, Un enfant & Moi ou Pourquoi avoir choisi d’accompagner les familles ?

Loin d’avoir pris la décision sur un coup de tête, cette décision de reconversion, ma reconversion, a été mûrement réfléchie. Une chose était claire : je voulais accompagner les familles vers un mieux-être, vers l’apaisement, les enfants (quel que soit leur âge) ou les parents.

"Les enfants sont les symptômes des parents" - F.Dolto

Parents et Enfants : Nous sommes les maillons de la chaîne familiale

Les enfants sont les symptômes des parents”. Cette phrase, je l’ai entendue plusieurs fois lors des formations que j’ai suivies et je continue à l’entendre et à la vivre, chaque jour, professionnellement et personnellement.

Une des premières formatrice qui me l’ai dite faisait de la Systémie Familiale … hein ?!? sys-quoi ? Je ne vais pas vous faire un cours sur la Systémie Familiale (j’en serai bien incapable), mais grosso modo c’est se dire que nous sommes le maillon d’une chaîne, nous appartenons à un “système” (à plusieurs même), si le système va bien, les membres du système vont bien. En revanche s’il dysfonctionne, chacun de ses membres peut dysfonctionner. Chaque maillon de la chaîne a une incidences sur la chaîne entière.

En clair que veut dire “l’enfant est le symptôme de ses parents” ?

Si nous revenons à la citation initiale : si un parent est stressé, ne va pas bien, l’enfant “dysfonctionnera” et manifestera le mal-être de son parent par son comportement. L’enfant fera peut-être plus de crises, pleurera peut-être plus, sera plus renfermé … son comportement ne sera pas “normal”, c’est-à-dire qu’il ne sera pas comme d’habitude. Il sera le symptôme que quelque chose ne va pas bien dans le système (familial notamment).

Et vous, les parents, dans tout ça ?

Peut-être dites-vous "Il ne sait pas gérer ses émotions. il faut le lui apprendre"

Ou encore : "Ce comportement n’est plus possible ! "

Voire “Il me pousse à bout, je n’en peux plus !”

Ou autre chose encore.

Vous ne savez plus comment faire, vous vous sentez impuissants, vous pouvez même baisser les bras à certains moments. C’est trop dur. Vous criez, vous vous mettez en colère contre votre enfant et vous en avez assez. Peut-être même que dans ces moments vous vous détestez, vous ne vous reconnaissez tout simplement pas dans ce parent qui hurle. Vous aimeriez tant que ce soit différent, vous aimeriez avoir une baguette magique et que votre famille soit la famille Ricoré® ou la famille Kinder®, vous savez la famille qu’on nous vend dans les pubs, celles où la maison est nickel, où tout le monde est souriant, où les parents n’ont pas de cernes, où les enfants sont bien coiffés, bien habillés.

Pourquoi ?

Pourquoi est-il comme ça ? Qu’est-ce que j’ai bien pu faire pour mériter ça ?

Pourtant vous l’aimez, c’est ce que vous avez de plus cher au monde. Mais là vous ne savez tout simplement plus … comment faire, comment réagir. Vous êtes désemparé.e, démuni.e.

Personne ne vous a appris. Personne ne vous avait prévenu.e qu’être parent c’est difficile. “On ne naît pas parent, on le devient”. Il y a bien ce proverbe mais ça fait un peu cliché non ?

Etre parent on l’apprend avec nos enfants. Ce parent qui grandit, c’est vous, c’est moi, c’est nous. Nous grandissons avec notre enfant, nous évoluons avec lui et parfois nous (re)vivons à travers lui. Notre histoire tout à coup resurgit au détour d’une bêtise, de mauvaises notes, de relations conflictuelles avec la maîtresse ou avec les copains. Notre enfant nous renvoie dans notre passé et ce n’est pas évident.

Vous partez en quête de la solution, pour enrayer le symptôme

Comment le protéger, faire en sorte que ce soit différent pour lui ? Comment lui apprendre à ne plus faire de crises, à aller mieux ?

Vous allez voir votre médecin, un.e psychiatre, un.e psychologue et puis peut-être un orthophoniste, un.e psychomoticien.ne, un.e ergothérapeuthe … Vous allez de rendez-vous en rendez-vous avec votre enfant, espérant qu’il aille mieux, des mots tombent peut-être “HPI”, “DYS”, “TDAH” … vous ne comprenez pas ces mots, ils sont nouveaux, ils font peur (surtout si vous les tapez dans Google). Vous, vous n’avez qu’une envie que les crises s’espacent voire disparaissent, qu’il arrive à mieux gérer ses émotions, que vous criiez moins, pleuriez moins … Et qu’enfin votre rêve de la famille Ricoré® se rapproche.

Je suis passée par là, mes enfants étaient le symptôme de mon mal-être

Je connais ces semaines rythmées par tous ces RDV, je connais cet emploi du temps aménagé au forceps pour que tous les RDV rentrent.

J’en suis sortie rincée, épuisée, lessivée, à bout parce qu’au milieu de tout ça je me suis oubliée, je ne prenais plus de temps pour moi. Et j’avais de l’aide pour tout cela !

Tous ces RDV n’amélioraient que peu les choses, mais pas beaucoup au final en tous cas pas assez à mon goût.

Oui les choses ont bougé à la maison, le climat était plus apaisé mais …

Quand la psychomotricienne me parlait de la gestion des émotions de Numéro1, cela me renvoyait à ma propre gestion des émotions. Et un jour le psy m’a même dit que j’étais “une bonne mère” (alors je je venais de vivre une crise monumentale avec Numéro1 et que nous étions arrivées chez lui, l’une comme l’autre, dans un état de stress monumental) et je me suis effondrée. Mais je n’étais pas prête, pas mûre. Je ne voulais pas voir l’évidence.

Me faire accompagner ? Penser à moi ? Impossible - inenvisageable -Pas besoin - Pas le temps

Et un jour tous ces “petits” messages ont commencé à faire leur chemin. J’étais prête enfin, mûre à point et …

Et un jour … leur symptôme est devenu le mien

Un jour j’ai entamé mon propre cheminement car j’ai compris qu’il fallait que je prenne soin de moi d’abord. J’ai fait “une prise de conscience”, c’est un mot que j’emploie souvent en coaching ou en sophrologie (et honnêtement ce n’était pas agréable mais nécessaire).

Je me suis octroyé du temps pour moi, j’ai recommencé à me mettre au centre, j’ai arrêté de me “sacrifier” pour ma famille. J’aime ma famille mais elle a besoin de moi en pleine forme, en bonne santé, de mon vrai moi, d’un moi aligné avec mes besoins et mes valeurs. J’ai aussi appris à lâcher prise, à accepter mon imperfection (pas facile ça !), à me détacher de certaines étiquettes trop pesantes.

Ma solution : prendre soin de vous

Pour me sentir mieux j’ai commencé un long cheminement. Quelqu’un m’avait volé mon sourire et ma légèreté et c’était : MOI ! J’en étais la seule responsable.

Le point de départ : j’ai fait de la sophrologie en groupe puis en individuel. J’ai vu un avant et un après la sophrologie, vraiment.

J’étais déjà mieux dans mes baskets et à la maison c’est comme si mon état se diffusait à la maison. Je notais un mieux, il y avait moins de crises. Je sortais moins de mes gonds. Et quand j’étais sur le point d’exploser j’allais dans ma chambre respirer pour faire passer.

Puis j’ai pris soin de mon corps : rdv chez l’ostéopathe et chez l’étiopathe. J’ai recommencé à faire du yoga, ai suivi un cycle de MBSR, ai fait un bilan de compétences avec un coach car je voulais aussi reprendre en mains ma vie professionnelle.

Et j’ai entamé en parallèle une thérapie. Et oui parfois la sophrologie a besoin d’être complétée par autre chose.

Ma conclusion

Dès que j’ai (re)commencé à faire de la sophrologie, je me suis sentie fatiguée, très fatiguée, j’ai appris qu’en fait c’était mon corps qui se détendait enfin. Ma posture a changé, ma respiration aussi. J’étais reposée, j’avais moins de ruminations aussi. J’ai appris à écouter les messages ue mon corps m’envoyait.

Et surtout j’ai pris conscience qu’il y en avait “moins” car je n’avais même pas conscience que toute cette tension était là, je ne la voyais pas. J’étais déconnectée de mes émotions, en pilote automatique mais ça je n’en ai pris conscience qu’avec la sophrologie. Bref cela a enclenché un processus et je suis allée vers le mieux.

Coach & Sophrologue

Cela pour vous dire qu’en accompagnant votre enfant j’accompagne l’intégralité de la famille, et parfois au cours de l’accompagnement il y a la prise de conscience des parents que eux aussi auraient besoin d’un accompagnement. Mais chaque chose en son temps et chacun à son rythme.

Je suis là avec vous, pour vous, pour votre famille.

Je suis tellement convaincue des effets de la sophrologie que quand j’ai dû réfléchir à une reconversion, être sophrologue s’est imposé à moi comme une évidence. La sophrologie m’a vraiment aidée. Je voulais partager cette méthode à plus de gens.

Ayant aussi vécu les effets d’un coaching je suis également convaincue par cette méthode pour se mettre en action. Personnellement ça m’a donné des coups de pieds au c— et 'm’a fait avancer.

Pour moi, le coaching et la sophrologie ont été complémentaires et se sont renforcés mutuellement. Là aussi quand le glas de la reconversion a sonné je me suis trouvé face à un dilemme : coaching Vs Sophro … j’ai choisi ne ne pas choisir et de faire les deux. Et depuis je complète par d’autres formations, différents modules pour vous accompagner au mieux, pour accompagner les familles, enfants comme adultes, dans leurs différentes sphères de vie, à différents moments de vie (femme enceinte, enfant, ado, scolarité, parentalité, orientation, bilan de compétences …)

Un nouveau chapitre

Et plutôt qu’une conclusion c’est en fait le début d’un nouveau chapitre, d’une nouvelle tranche de vie que j’écris avec vous.

Vous voulez écrire un nouveau chapitre de votre vie ?

Je peux vous accompagner avec de la sophrologie et du coaching. Envie d’en savoir plus ? Je vous propose de prendre RDV pour un entretien préalable.